Lettre de la PRRI à la Commission européenne sur l'État de droit, Mieux légiférer et la législation européenne sur les OGM

un événement: “Les nouvelles solutions de reproduction pour les nouveaux agriculteurs défis”, 11 Octobre 2016, Parlement européen.
Octobre 21, 2016
Arrêt de la CJCE: Les États membres de l'UE ne peuvent adopter des mesures d'urgence concernant les denrées alimentaires et les aliments pour animaux génétiquement modifiés que s'il est évident qu'il existe un risque grave pour la santé ou l'environnement
Octobre 1, 2017

À:

  • M. Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne,
  • Monsieur FransTimmermans, Commissaire à l'amélioration de la réglementation,
    Relations interinstitutionnelles, l'État de droit et la Charte des droits fondamentaux,
  • M. VytenisAndriukaitis, Commissaire à la santé & La sécurité alimentaire,

Monsieur le président Juncker et chers commissaires Timmermans et Andriukaitis,

Je vous écris au nom de la recherche publique et règlement Initiative (PRRI), une organisation à l'échelle mondiale des scientifiques du secteur public actifs dans la biotechnologie moderne pour le bien commun. Le PRRI vise à) aider les chercheurs publics à mieux comprendre les réglementations relatives à la biotechnologie moderne et b) apporter une meilleure compréhension de la science et de la recherche au débat public sur ces réglementations. (Pour plus d'informations sur PRRI, s'il te plait regarde: www.prri.net).

La création du PRRI a été déclenchée en 2004 par l'apparente absence de scientifiques du secteur public aux Réunions des Parties au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques. Pourtant,, La PRRI porte également un grand intérêt à la législation européenne sur les organismes génétiquement modifiés (OGM), entre autres parce que les réglementations et les politiques de l'UE sur les OGM peuvent avoir un impact significatif sur les réglementations et les politiques dans les pays en développement, et donc sur d'importantes recherches du secteur public dans ces pays.

Il est donc très important que les États membres et les institutions de l'Union européenne adhèrent à la législation européenne sur les OGM adoptée démocratiquement, telles que la directive sur la dissémination volontaire d'OGM. Les objectifs de cette directive sont 1) harmonisation, et 2) la protection de la santé humaine et de l'environnement. La base de la prise de décision au titre de ladite directive est une évaluation des risques scientifiquement fondée, et un rôle clé pour cela est placé entre les mains d'organismes scientifiques, comme l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

Comme vous le savez peut-être, certains États membres ont, au fil des ans, agi à plusieurs reprises en violation des objectifs et des dispositions de ladite directive, par exemple en évoquant la soi-disant «clause de sauvegarde» sans fournir de nouvelles informations scientifiques pour justifier une mesure aussi radicale.

Je demande donc respectueusement votre confirmation que la Commission européenne, en tant que gardien du droit et des principes de l'UE, prendra ses décisions relatives à la législation sur les OGM conformément à l'État de droit et aux principes d'amélioration de la réglementation, I.E. dans les délais et selon les critères légaux prévus par la loi.

Un bon cas pour démontrer le sérieux de la Commission à l'égard de l'État de droit et des principes d'amélioration de la réglementation serait les dossiers de culture d'OGM sur lesquels la Commission devra se prononcer prochainement. Étant donné que la Commission a, sur la base d'un avis positif de l'EFSA, soumis des projets de décisions d'autorisation au comité permanent (qui a abouti à un "pas d'avis" de la part du comité), et étant donné qu'aucune nouvelle information pertinente au regard des objectifs de la directive n'a été apportée, il serait légitime de s'attendre à ce que la Commission adopte des décisions d'autorisation positives conformément aux projets d'actes d'exécution qu'elle a présentés au comité.

Pour les scientifiques du secteur public, il est extrêmement important que la mise en œuvre des règles de l'UE relatives aux OGM soit fondée sur la loi, transparent, prévisible et conforme au soi-disant « principe d'innovation ». Au fil des ans, une grande partie de la recherche publique européenne importante dans le domaine de la biotechnologie a été arrêtée ou déplacée à l'étranger en raison de la manière dont la réglementation sur les OGM a été mise en œuvre.. Cette évolution regrettable réduit considérablement les possibilités de l'UE de renforcer l'agriculture durable, est large et couvre les aspects de sécurité ainsi que les aspects liés à l'utilisation des OVM, et doit donc être inversée de toute urgence. La Commission européenne est dans une position unique pour contribuer à ce.

La PRRI se tient prête à élaborer sur ce point et à assister la Commission dans sa tâche.

Très sincèrement

En. Prof. Marc Baron Van Montagu,

Président de la recherche publique et l'initiative de réglementation

Monde lauréat du Prix alimentaire 2013